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Bactériologiste

Niveau d'études
Niveau 8 (doctorat) : Savoirs à la frontière la plus avancée
Synonymes métiers
  • Ingénieur/e de recherche en bactériologie
  • Chercheur/euse en bactériologie
  • Enseignant/e-chercheur/euse en bactériologie
Potentiel d'embauche

Le bactériologiste est un scientifique spécialisé en microbiologie. Il observe et étudie les bactéries, des micro-organismes unicellulaires qu'il scrute au microscope pour évaluer leur rôle dans l'environnement humain, végétal ou animal.

Le bactériologiste est un chercheur spécialisé en microbiologie. Il étudie les bactéries et autres organismes unicellulaires, pour déterminer leur nature ainsi que leurs caractéristiques, et évalue leur caractère nuisible ou bénéfique pour l'environnement humain, végétal ou animal. Il travaille dans la recherche fondamentale ou appliquée, en laboratoire de recherche public ou privé. Il dirige des équipes de techniciens ou de doctorants, et rend compte de ses travaux en publiant ses résultats.

Activités

Étudier les bactéries

Le bactériologiste est un scientifique spécialisé en microbiologie. Il étudie les bactéries et autres organismes unicellulaires, pour déterminer leur nature ainsi que leurs caractéristiques. Il évalue leur caractère nuisible ou bénéfique pour l'environnement humain, végétal ou animal.

Appliquer une démarche scientifique

Quel que soit le type de recherche (fondamentale ou appliquée), le bactériologiste définit d'abord son champ d'investigation. Il détermine quelle bactérie étudier et dans quel type d'environnement. Puis il effectue des expérimentations : il repère les bactéries, les classe selon leur spécificité, les isole et les met en culture. Il procède ensuite à des analyses chimiques et biologiques, et observe leur comportement, afin de pouvoir contrôler leur développement. Enfin, il dépouille les résultats obtenus et en fait une analyse critique.

Entrevoir des applications et publier

Suivant l'évolution des bactéries étudiées, il choisit soit de les éliminer, soit de les utiliser dans des domaines aussi divers que la santé, la médecine, l'alimentation, l'agriculture ou l'industrie. Il consacre également beaucoup de temps à la lecture de publications scientifiques et à la rédaction d'articles visant à faire connaître ses travaux.

Compétences

Des savoir-faire multiples

Le bactériologiste dispose de connaissances scientifiques très précises dans un domaine particulier, qui lui permettent de développer, au niveau technique, des méthodes et des protocoles de travail et de recherche. Il est aussi capable de participer à des études cliniques, d'élaborer des produits nouveaux, de mettre au point des procédés de fabrication industrielle...

Minutieux et persévérant

Toutes les découvertes du bactériologiste passent par une observation attentive au microscope, d'où une manipulation précise du petit appareillage. Même si sa pratique permet de dévoiler des phénomènes jusqu'ici inexpliqués, les résultats des recherches sont souvent incertains. Il doit être assidu et enthousiaste pour les mener à terme. Rigueur et adaptabilité lui permettent d'être aussi efficace sur le terrain que dans un bureau ou un laboratoire.

Anglais et informatique

La maîtrise de l'anglais, langue de communication internationale, est indispensable, notamment pour les travaux de rédaction et le partage d'informations. Un excellent niveau en informatique est aussi requis, car le chercheur utilise quotidiennement son ordinateur : veille scientifique, gestion de bases de données, retranscription de travaux de recherche...

Conditions de travail

Un travail d'équipe

Le bactériologiste n'est pas seul, il travaille toujours en équipe. Il mène ses travaux en collaboration avec d'autres chercheurs, des doctorants, éventuellement des ingénieurs et des techniciens. Il est le responsable des expériences qu'il confie au personnel technique.

De la paillasse à l'ordinateur

Il partage son temps entre les observations et les expériences scientifiques en laboratoire et le travail de bureau sur ordinateur. Au laboratoire, il travaille dans des conditions de sécurité strictes, surtout lorsqu'il manipule des bactéries potentiellement dangereuses. Il utilise ensuite des programmes informatiques pour stocker ses bases de données. Il consacre une partie de son temps à rédiger, pour retranscrire ses manipulations et diffuser des rapports d'activité. Le bactériologiste peut aussi exercer une activité de professeur et enseigner à l'université.

Des échanges importants

Les échanges scientifiques tiennent une grande place dans l'activité du chercheur. Il participe régulièrement à des colloques nationaux et internationaux pour partager ses connaissances et les étoffer. Des déplacements à travers le monde sont donc possibles.

Vie professionnelle

Des débuts difficiles

L'insertion professionnelle des chercheurs est difficile. La majorité se voit proposer des missions ponctuelles donnant lieu à des CDD (contrats à durée déterminée). Le secteur public effectue la plupart des recrutements, mais les concours sont très sélectifs, et les emplois proposés souvent précaires.

Dans la recherche publique ou privée

Le bactériologiste exerce en recherche fondamentale au sein des laboratoires des organismes publics (hôpitaux, universités, instituts de recherche...) ou dans la recherche appliquée, au sein des laboratoires de recherche et développement des secteurs industriels. Dans un laboratoire public, il travaille sur des problématiques à long terme. Dans la recherche pharmaceutique par exemple, sa mission sera beaucoup plus ciblée, avec une mise en application sur un horizon de 1 à 2 ans.

Divers secteurs d'activité

La recherche publique (Centre national de la recherche scientifique-CNRS, Institut national de la santé et de la recherche médicale-Inserm ...) n'offrant pas assez de postes aux diplômés, certains se tournent vers l'industrie : la santé, la recherche vétérinaire, l'industrie agroalimentaire, pharmaceutique ou cosmétique, l'énergie et l'environnement...

Avec de l'expérience, un chercheur en bactériologie peut diriger une unité de recherche ou un laboratoire.

Salaire junior

1 680 €
Salaire net moyen en début de carrière

Salaire

2 770 €
Salaire médian

Type de contrats

Temps de travail

Hommes

62 %

Femmes

38 %

Le niveau de formation varie de bac + 5 à bac + 8 en sciences biologiques dans diverses spécialités : biologie cellulaire, physiologie, biologie des populations et des écosystèmes, biochimie, microbiologie, immunologie... Mais l'obtention d'un doctorat est incontournable pour accéder au métier de chercheur. Pour cela, il faut choisir soigneusement son sujet de thèse et trouver un laboratoire d'accueil. Une fois le diplôme obtenu, il est possible de compléter son cursus par une expérience professionnelle de post-doctorat, en France ou à l'étranger. Mission scientifique, à durée déterminée et rémunérée, le post-doctorat est recommandé, car il constitue un atout lors des concours et recrutements.

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