Océane Lavier, championne régionale des Worldskills en maroquinerie

Interview de Océane Lavier, championne régionale des Worldskills en maroquinerie

Ce qui t’a incité à participer à la compétition Worldskills ?

C'est avant tout l'envie de me dépasser et de me confronter à d'autres jeunes passionnés du métier. J'avais entendu parler de la compétition à travers des anciens participants, et l'idée de représenter mon savoir-faire tout en vivant une aventure humaine m'a immédiatement motivée.

La compétition Worldskills pour toi, c'est quoi ? 

C'est bien plus qu'un simple concours : c'est une aventure intense qui pousse à l'excellence, à la rigueur et à la remise en question. C'est aussi une incroyable opportunité de valoriser les métiers manuels et de montrer la richesse de nos formations. 

Ce que cette compétition t'a apporté ?

Elle m'a énormément fait grandir, autant sur le plan professionnel que personnel. J'ai gagné en précision, en organisation et en confiance en moi. J'ai aussi appris à gérer la pression et à travailler en équipe, tout en restant concentrée sur mes objectifs. 

Quel est ton objectif dans la compétition ?  

Mon objectif est de donner le meilleur de moi-même, d'aller le plus loin possible et pourquoi pas décrocher une médaille. Mais au-delà du résultat, je veux surtout sortir de cette expérience fière de mon parcours et de mon évolution. 

Qui t’inspire ?  As-tu un modèle professionnel ?

Je suis très inspirée par les artisans qui allient tradition et innovation. Je n'ai pas une seule personne en tête, mais tous les professionnels passionnés qui partagent leur savoir-faire et qui continuent d'apprendre chaque jour sont de véritables modèles pour moi. 

Pourquoi ou comment as-tu choisi ce métier ?

J'ai toujours été attirée par les métiers créatifs et manuels. La maroquinerie s'est imposée à moi comme une évidence lors d'un stage. J'ai adoré le travail de la matière, la précision des gestes, et le fait de pouvoir créer des objets durables et uniques. 

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ? 

Ce que je préfère, c'est la minutie du travail et le fait de voir une pièce prendre forme sous mes mains. Il y a une vraie satisfaction à créer un produit de qualité, du dessin à la finition. 

Quel est ton état d’esprit quelques semaines avant les finales nationales ?

Je suis à la fois concentrée, motivée et un peu stressée. Je donne tout dans ma préparation, je travaille mes points faibles, et je garde en tête que cette finale est une chance unique. J'essaie aussi de garder du plaisir dans ce que je fais, c'est essentiel.