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Coloriste (papier-carton)

Niveau d'études
Niveau 4 (Bac général, pro ou techno, BP) : Savoirs factuels et théoriques
Synonymes métiers
  • Coloriste industriel/le
  • Technicien/ne coloriste
Potentiel d'embauche

Tel un cuisinier, le coloriste mélange plusieurs encres et composants pour obtenir la couleur exacte souhaitée par le client pour ses papiers ou emballages. En fonction du support à teinter, il ajuste sa recette et suit son évolution à l'impression.

Au coeur de l'entreprise papetière, le coloriste compose avec plusieurs ingrédients pour obtenir la couleur souhaitée par le client pour son papier ou son emballage. Le coloriste doit avoir l'oeil mais aussi apprendre à se servir de logiciels spécialisés. Rigoureux, il respecte un cahier des charges et consigne ses formules pour pouvoir reproduire les couleurs qu'il aura trouvées. Il suit la fabrication pour pouvoir, le cas échéant, ajuster sa formulation.

Activités

Rechercher le dosage

À partir d'un échantillon fourni par le client et généralement transmis par le commercial, le coloriste recherche le mélange d'encres le plus adapté, ainsi que le dosage précis pour chaque composant. Son but est de restituer au mieux la couleur souhaitée, en tenant compte du support (papier, carton, etc.) qui peut faire varier la teinte initiale au moment de l'impression.

Adapter la recette

Travaillant au départ à l'oeil, le coloriste s'appuie également sur des logiciels spécifiques d'analyse des couleurs. Il doit aussi prendre en compte les notions de coûts, de qualité et d'environnement, très présents dans les entreprises de l'industrie des papiers cartons.

Faire le suivi

Il réalise plusieurs tests d'impression et, le cas échéant, ajuste sa formulation. Il définit les quantités d'encres nécessaire à la fabrication et programme les paramètres dans la machine qui produit la couleur. Il met à jour les fiches recettes des teintes pour pouvoir les reproduire à l'identique si nécessaire. Enfin, il suit l'état de ses stocks pour ne jamais être à cours. Il peut également être force de proposition auprès du service commercial en étant à l'origine de nouvelles teintes.

Compétences

Un bon oeil

Tout comme on doit avoir un nez pour composer des parfums, le coloriste doit avoir un bon oeil pour reproduire une couleur et trouver sa composition exacte. C'est grâce à l'obtention de la bonne formule qu'il pourra s'approcher au mieux de la couleur souhaitée par le client, tout en respectant le cahier des charges.

De la logique

Le métier de coloriste fait également appel au raisonnement logique, à la réflexion et à l'analyse. Le bon dosage se trouve aussi par équations mathématiques, surtout depuis l'avènement des logiciels.

Et de la rigueur

S'il est important d'être créatif, la rigueur est également de mise dans ce métier, car la couleur trouvée doit être reproductible et stable. Par ailleurs, les composantes doivent être manipulées avec minutie et dextérité.

Conditions de travail

Collaboration

Même s'il travaille le plus souvent seul au moment de la création d'une couleur, le coloriste n'est pas isolé pour autant. Il est en relation avec de nombreux interlocuteurs et services de l'entreprise : la production, le commercial, le laboratoire de recherche et parfois même directement avec le client. Ses journées ne se ressemblent pas, car chaque projet est différent.

Sécurité

Le coloriste peut être amené à manipuler des produits qui lui imposent de porter des EPI (équipements de protection individuelle) : lunettes, gants et parfois même un masque.

Environnement

Les questions environnementales sont au coeur des préoccupations des industries des papiers cartons. Le coloriste aura donc en tête de préserver les ressources, notamment en eau, de veiller à l'innocuité des produits employés pour teinter le papier ou les emballages, etc.

Vie professionnelle

Au labo ou à l'atelier

Selon la taille et l'organisation de l'entreprise, le coloriste peut travailler au sein d'un laboratoire ou dans un atelier de production. Selon les cas, ses attributions seront plus ou moins larges.

De l'oeil et des logiciels

Si, au départ, le coloriste travaille beaucoup à l'oeil pour trouver la teinte correspondant à l'échantillon de son client, il s'aide également de logiciels spécialisés qui évoluent rapidement. Il doit donc se tenir au courant des innovations dans son domaine et se former régulièrement aux derniers outils.

Encadrement ou méthodes

Après quelques années d'expérience, le coloriste pour envisager d'encadrer une équipe. Il peut également évoluer vers un poste de technicien méthodes par exemple.

Salaire junior

1 690 €
Salaire net moyen en début de carrière

Salaire

1 980 €
Salaire médian

Type de contrats

Temps de travail

Hommes

46 %

Femmes

54 %

Si beaucoup de coloristes sont formés sur le tas dans l'entreprise, un bac scientifique ou un bac professionnel du secteur est de plus en plus demandé à l'embauche. Certaines entreprises demandent même un diplôme de niveau bac + 2. La nouvelle recrue ne commencera pas forcément directement par le métier de coloriste, qui demande, en principe, un peu d'expérience et une formation en interne.

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Périodes de recrutement les plus favorables

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