
Chirurgien/ne-dentiste
Aucun niveau requis
- Dentiste

Du détartrage à la pose d'implants, en passant par l'extraction d'une dent de sagesse, le chirurgien-dentiste fait jouer sa dextérité, doublée de la maîtrise de techniques de soins complexes.
6 à 9 années d'études sont nécessaires pour devenir chirurgien-dentiste. L'habileté manuelle et la sûreté du geste sont nécessaires pour soigner une carie, poser un implant ou adapter un appareil dentaire. Sans parler d'opérations plus lourdes, comme l'extraction d'une dent de sagesse ou la réalisation d'une greffe osseuse ou gingivale. Le chirurgien-dentiste exerce le plus souvent en cabinet libéral. Les débouchés semblent assurés pour les jeunes praticiens.
Activités
Soins et appareillageSon domaine d'intervention ? Les dents, les gencives et les mâchoires. Avant de manier la roulette, il pose son diagnostic, effectue des radiographies si nécessaire. Puis il réalise les soins, au besoin prescrit des médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires...). Il choisit et adapte un appareillage (une couronne, un bridge...), qu'il fera réaliser par le prothésiste dentaire. Auparavant, il prend des empreintes ou effectue des moulages de la dentition de ses patients pour une adéquation parfaite des prothèses. S'il est spécialisé en orthodontie, il se consacre à l'implantation des dents et à l'articulation des mâchoires.
Des opérations délicatesChirurgien de formation, le dentiste peut mener des interventions chirurgicales, sous anesthésie, directement dans son cabinet ou à l'hôpital. Par exemple, il extrait des dents de sagesse, réalise une greffe de gencive lorsque les dents se déchaussent, implante des pivots dans l'os de la mâchoire. Son intervention doit restaurer l'efficacité de la mastication, mais elle a aussi des visées esthétiques.
Conseils et préventionAutre pan de son travail : donner des conseils en matière d'hygiène bucco-dentaire ou d'alimentation, effectuer des visites de contrôle (dépistage, bilans...) ou un détartrage destiné à diminuer les risques de problèmes dentaires.
Compétences
Savoir rassurerLes soins sont parfois douloureux et la peur de la roulette bien présente. Au chirurgien-dentiste d'user de psychologie pour écouter ses patients, les rassurer et exécuter les soins sans stress. Quand un enfant est récalcitrant, il prend le temps de bien lui expliquer en quoi consistent l'anesthésie ou les soins. Parfois, ce sont les parents qui sont les plus inquiets...
Être habile et précisCe métier très technique requiert douceur et habileté manuelle : soigner une dent en regardant un miroir dans une bouche exige des gestes précis. La dextérité, la minutie, le sang-froid sont indispensables pour garantir la sécurité des interventions. La position de travail (les bras tendus, parfois debout ou assis), l'effort de concentration et de vision sont des exigences supplémentaires.
S'adapter en permanenceUn chirurgien-dentiste possède des compétences médicales pointues. À côté de la « fraise » qu'il manie au quotidien, de nouveaux équipements de plus en plus sophistiqués (imagerie, soins au laser...) l'amènent à actualiser en permanence ses connaissances. Nombreux sont ceux qui se forment en cours d'activité, en pédodontie (soins aux enfants), en prothèses, en odontologie conservatrice...
Conditions de travail
ResponsabilitéAbcès gingival, dent cariée, les problèmes de dent peuvent vite dégénérer... Et certains patients sont à risques (problème cardiaque, par exemple). Intervenant tantôt dans l'urgence, tantôt dans la durée, le chirurgien-dentiste est pleinement responsable des soins qu'il dispense. L'inscription à l'Ordre national des chirurgiens-dentistes est obligatoire pour exercer.
Emploi du temps serréSi les horaires sont réguliers dans un centre de santé dentaire par exemple, ils sont beaucoup plus tendus dans un cabinet. Avec des consultations tardives et qui s'étendent très souvent du lundi au samedi. Ouvrir un cabinet coûte cher. Aussi, certains doivent-ils faire une « course à l'acte » pour amortir le coût du matériel. Si le cabinet leur appartient, il leur faut également assumer les tâches de gestion.
En associationFondée sur le partage des frais, la mise en commun des moyens (locaux, équipements, secrétariat) et l'échange des services (gardes, congés...), l'association séduit un nombre croissant de praticiens. Par ailleurs, certains se regroupent au sein de maisons de santé pluridisciplinaires, afin d'être moins isolés dans leur pratique. En centre de santé dentaire, le dentiste bénéficie de l'appui médical de confrères : chirurgien-dentiste, orthodontiste, radiologue, orthophoniste...
Vie professionnelle
Des besoins en perspectiveAujourd'hui, on recense un peu plus de 40 000 chirurgiens-dentistes. Avec la prochaine vague de départs à la retraite, la conjoncture est favorable à l'installation des jeunes diplômés, surtout dans le Nord et les campagnes. Dans certaines régions (Ile-de-France, Provence...) déjà bien pourvues en praticiens, il est plus difficile de percer.
Surtout en libéral90 % des chirurgiens-dentistes exercent à titre libéral en cabinet privé, soit exclusivement, soit parallèlement à une activité salariée. On trouve néanmoins 10 % d'entre eux dans les hôpitaux, les centres de soins (dispensaires, centres mutualistes...) et le service de santé des armées. Un salariat plébiscité par les jeunes diplômés car l'installation nécessite un important investissement financier.
Se spécialiser pour évoluerLe chirurgien-dentiste peut se spécialiser après une formation complémentaire en orthodontie, en chirurgie orale (pose d'implants, extraction, dépistage du cancer...), en médecine bucco-dentaire (soins, prothèses...). Il peut encore devenir enseignant-chercheur en hôpital ou passer un concours de cadre de la fonction publique hospitalière. Plus rares sont ceux qui travaillent à la conception de produits ou de matériel dentaire en laboratoire industriel.
Salaire junior
Salaire
Hommes
Femmes
6 années d'études sont nécessaires pour devenir dentiste, 8 ou 9 ans pour devenir dentiste spécialisé. La formation débute par la PACES (première année commune aux études de santé) est accessible après le bac (S de préférence). La PACES se termine par un concours au nombre de places restreint. Dès 2020, la PACES et le concours de 1ière année sont supprimés et remplacés par des parcours d'accès diversifiés : : un parcours de licence avec une option "accès santé" dite L.AS, un parcours spécifique accès santé (PASS) avec une option à choisir dans une autre discipline de licence, un parcours constitué par les formations paramédicales.
En 2e et 3e années précliniques : acquisition des connaissances fondamentales nécessaires aux soins des dents (physique, physiologie, anatomie dentaire, biomatériaux et chirurgie buccale). En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences odontologiques, niveau licence.
En 4e et 5e années cliniques : le programme s'étend à la santé publique et à l'anesthésiologie. Premiers soins en conditions réelles.
Le 3e cycle : au terme de la 5e année, les étudiants choisissent entre un cycle court (1 an), orienté vers l'insertion professionnelle, ou un cycle long, qui conduit, moyennant concours, à l'internat qualifiant. Celui-ci permet de se spécialiser en orthodontie, médecine bucco-dentaire (en 3 ans) ou en chirurgie orale (en 4 ans). La soutenance d'une thèse est obligatoire pour obtenir le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire.
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