Mécanicien/ne de maintenance des matériels agricoles ou d'espaces verts

Niveau d'études
Niveau 3 (CAP, BEP) : Savoirs couvrant des faits, principes, concepts généraux
Synonymes métiers
  • Mécanicien/ne de matériels agricoles
  • Technicien/ne de maintenance en machinisme agricole
Potentiel d'embauche

Pour entretenir et réparer des engins agricoles coûteux et truffés d'électronique, le mécanicien-réparateur en matériel agricole doit être polyvalent et qualifié. Révision, paramétrage des engins neufs ou dépannage d'urgence, il sait tout faire !

Le mécanicien-réparateur en matériel agricole exerce dans un point de vente, dans les entreprises de travaux agricoles ou pour le compte d'une coopérative d'utilisation de matériel agricole. Son métier est très technique : il doit savoir diagnostiquer et réparer des pannes aussi bien mécaniques qu'hydrauliques, pneumatiques ou électroniques ; d'où un niveau de qualification de plus en plus élevé.

Activités

De nombreux engins

En fonction de son lieu de travail, le mécanicien-réparateur en matériel agricole peut être spécialisé dans un type de machine (tracteur, moissonneuse-batteuse, machine à traire, élagueuse, etc.) ou une technique (hydraulique, électronique, mécanique générale, etc.) ou être polyvalent. Il doit se tenir informé des évolutions du matériel et se former régulièrement pour rester performant.

L'entretien au quotidien

Graissage, vidange, changement de pièces usées ou défectueuses, révision générale, le mécanicien de matériel agricole profite des périodes creuses de l'hiver pour assurer l'entretien et la révision d'engins soumis à une utilisation intensive en saison, afin de prévenir pannes et incidents. Commandes numériques obligent, il doit également paramétrer et (re)programmer les machines qui contiennent de plus en plus d'électronique.

Le dépannage d'urgence

Du printemps à l'automne, son travail peut être interrompu à tout moment par une urgence, car il n'est pas question de laisser une machine en panne en plein milieu des moissons ou des vendanges ! Il doit alors intervenir rapidement, diagnostiquer, réparer, trouver la solution qui permettra à l'exploitant et au conducteur d'engin de reprendre le travail dans les meilleurs délais.

Compétences

Évolutions des techniques

Pulvérisateurs électroniques, matériel d'élevage automatisé, lignes de conditionnement : aujourd'hui, les commandes numériques ont remplacé les rouages. Les machines très sophistiquées imposent de connaître l'électronique autant que la mécanique, la pneumatique ou l'hydraulique. Le mécanicien-réparateur doit être curieux et faire évoluer ses connaissances au gré des évolutions.

Une dose de débrouillardise

Autonome, le mécanicien-réparateur est en contact direct avec le conducteur de machines, notamment en cas de panne. Il doit savoir communiquer et rassurer autant que diagnostiquer et réparer, sans céder au stress. Il doit toujours veiller à respecter les réglementations en matière d'hygiène et de sécurité. Observateur, méticuleux et organisé, il est capable de s'adapter en permanence aux nouveaux clients, nouvelles pannes, nouveaux matériels. Une dose de débrouillardise est souvent nécessaire.

Un bon contact

Régulièrement au contact de la clientèle sur le terrain (exploitant agricole, conducteur de machines, autres techniciens, etc.), ce professionnel doit avoir le sens du contact et bien connaître le milieu agricole pour comprendre les enjeux, les besoins et les demandes exprimés. Le permis de conduire est indispensable pour être mobile et autonome.

Conditions de travail

Des employeurs variés

Le mécanicien-réparateur peut travailler chez un vendeur ou un importateur de machines agricoles. Il s'occupe alors de la mise au point du matériel neuf : montage, contrôle, essais puis livraison et réglages chez le client. Il assure ensuite le service après-vente. S'il travaille dans une entreprise de travaux agricoles, ruraux et forestiers ou une coopérative d'utilisation de matériel agricole (Cuma), il sera plus tourné vers l'entretien et la réparation.

Pas de routine

Le mécanicien-réparateur ne sait jamais de quoi sa journée sera faite : entretien courant, déplacement sur une exploitation, réparations. Celles-ci peuvent prendre une heure comme une journée. Son activité est également rythmée par les saisons. En période de pointe, les déplacements sont fréquents et les horaires chargés. Il peut parfois être d'astreinte le soir et le week-end pour ne pas risquer de bloquer les travaux des champs.

Seul ou en équipe

Dans les grosses structures (qui deviennent la norme, du fait du prix de machines toujours plus sophistiquées), le mécanicien-réparateur fait partie d'une équipe encadrée par le responsable d'atelier. Il bénéficie cependant d'une grande autonomie dans son activité. Il collabore de près avec les conducteurs d'engins.

Vie professionnelle

Des embauches réelles

Le secteur de l'agroéquipement est un secteur dynamique qui recrute. Les mécaniciens bien formés et/ou qui ont acquis de l'expérience sont particulièrement recherchés, notamment par les concessionnaires, qui recrutent davantage que les entreprises de travaux agricoles (ETA) et les coopératives d'utilisation de matériel.

Du personnel qualifié

Les machines sont dotées de toujours plus d'électronique, d'informatique, de pneumatique ou d'hydraulique. Les réparer exige donc du personnel de plus en plus qualifié et parfois très spécialisé. Reflet de cette évolution : le mécanicien-réparateur se transforme en technicien de maintenance.

Évolution de carrière

La réparation et le service après-vente sont de très bonnes écoles pour connaître le matériel en profondeur. Après quelques années d'expérience, un mécanicien-réparateur peut évoluer vers le management d'équipe (responsable d'atelier ou de service après-vente - SAV -, par exemple), la fabrication ou la vente s'il a la fibre commerciale (technico-commercial notamment, où de nombreux postes sont à pourvoir). Il peut également envisager de devenir inspecteur technique.

Salaire junior

1 810 €
Salaire net moyen en début de carrière

Salaire

2 180 €
Salaire médian

Type de contrats

Temps de travail

Hommes

91 %

Femmes

9 %
Homme et femme, chacun a sa place dans ce métier !

La technicité des machines tire le niveau de qualification vers le haut. Les employeurs cherchent en priorité des candidats de niveau bac + 2. Mais devant le manque de profils adéquats, les bacheliers professionnels ont leur chance, surtout s'ils font leur formation en alternance ou après une première expérience.

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