Témoignages de pros : les métiers de l'énergie

La sécurité des installations

Afin de garantir la sécurité et la sûreté des installations, ces professionnel·les assurent la continuité de la production d’énergie.

Candie, technicienne de maintenance

« Ce que j'aime le plus dans mon métier c'est être auprès des machines, comprendre comment elles fonctionnent et faire en sorte que ça continue à bien fonctionner. »

Mayeul, technicien radioprotection

Mon métier ?

C’est d’être préventeur du risque des rayonnements pour la protection de l’environnement, des personnes et des installations. Je fais partie du service de protection contre les rayonnements ionisants, c’est ce que l’on appelle l’irradiation ou la contamination.

Je travaille avec un tableau de commande qui centralise toutes les remontées d’informations de l’installation grâce à des balises placées au plus proche des opérateurs. Ce tableau permet de prévenir s’il y a un accident ou une activité anormale. Je travaille aussi beaucoup sur les chantiers : cela représente 60 à 70% de ma semaine et après je retourne au bureau pour rédiger le rapport. C’est ça qui est bien dans ce métier, aucune journée ne se ressemble, il n’y a pas de routine.

Les qualités nécessaires ?

Être bon communicant car on travaille souvent en équipe ou en assistance avec d’autres personnes qui réalisent des chantiers. Il faut être rigoureux parce que l’on fait un compte rendu de résultats, pour le chef d’installation. Et puis il faut avoir une bonne adaptabilité, parce que l’on peut avoir tout type de situations qui peuvent arriver à tout moment, donc il faut réussir à s’adapter très vite et à n’importe quelle situation.

Ce que j’aime le plus ?

C’est vraiment la partie opérationnelle : être sur les chantiers, aux contacts des personnes et avec des appareils.

Comment exercer ce métier ?

Il y a plusieurs possibilités : si on souhaite se réorienter ou si on vient d’avoir le Bac, on peut faire une formation de Premier Niveau en Radioprotection. On peut aussi y accéder via des BTS radioprotection ou des licences professionnelles sureté nucléaire et radioprotection.

Retrouvez l'ensemble de son témoignage en vidéo.

Les études

Pour faire évoluer les processus, ces professionnel·les analysent les performances actuelles et proposent des améliorations.

Chloé, ingénieure Chauffage Ventilation climatisation

« Mon client va avoir un besoin pour sa centrale ou un nouveau projet, moi il va falloir que je trouve des solutions. »

Nelly, ingénieure calcul mécanique

Ce qui m’a attiré dans ce métier ?

C’est la technicité. Je voulais vraiment rester dans un métier technique et travailler dans le secteur du nucléaire parce que c’est important de travailler dans un domaine avec lequel je suis en accord. Je suis convaincue que c’est une des énergies indispensables pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. C’est aussi un secteur qui est très porteur parce qu’il recrute pour maintenir et modifier les centrales existantes.

Ce que je fais ?

Du calcul de structures et d’ancrages, sur plusieurs équipements. Je cherche à estimer leur tenue mécanique et leur robustesse, notamment pour savoir comment ils réagissent à la température, à la météo, aux séismes. Je modélise la structure sur un logiciel de calcul par éléments finis. Ensuite, je regarde les résultats et je les compare aux exigences des codes et des normes.

Ce que j’aime le plus ?

C’est la diversification des projets. J’aime bien découvrir et sentir que j’évolue de jour en jour.

Pour exercer mon activité, il faut savoir travailler en groupe, être clair, concis et méthodique. Il est aussi nécessaire de savoir rédiger des notes, des argumentaires et être à l’aise avec les outils informatiques.

Mon parcours ?

J’ai fait un bac scientifique, puis j’ai suivi une classe préparatoire Physique Technologie, Sciences de l’Ingénieur (PTSI) et j’ai intégré une école d’ingénieurs pendant 3 ans.